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Universiteit Antwerpen (UAntwerpen) | Scivil

Bruxelles – 30 mars 2023

ImmuneWatch, Quantoom Biosciences (« Quantoom ») et l’Université d’Anvers (Laboratoire d’hématologie expérimentale) ont le plaisir d’annoncer un partenariat public-privé dans le cadre d’un projet relevant du plan de relance « Vlaamse Veerkracht » – « Préparation aux pandémies », lancé par l’Université d’Anvers en 2022.

« Le but de ce projet est d’évaluer si une analyse détaillée de la réponse des récepteurs des lymphocytes T peut être utilisée dans la conception des vaccins et améliorer le processus de développement des vaccins », explique le professeur Eva Lion, qui sera le principal investigateur du projet. « Nous pensons que la méthodologie que nous proposons pourrait réduire le temps et les coûts du processus de développement préclinique des vaccins », poursuit-elle.

Des vaccins contre la rage plus abordables et plus accessibles

Il a été décidé de travailler sur un candidat vaccin contre la rage comme preuve de concept. « Bien que des vaccins sûrs et efficaces soient disponibles pour l’homme et l’animal, les vaccins actuels sont trop chers et généralement inaccessibles pour une utilisation à grande échelle dans les régions où le risque de morsures d’animaux enragés est le plus élevé », explique Conor Cahill, responsable du développement des vaccins chez Quantoom. « Les vaccins à base d’ARN messagers offrent une opportunité de fournir des vaccins abordables avec la possibilité de les fabriquer dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Des connaissances plus approfondies sur la façon dont ces approches suscitent des réponses immunitaires cellulaires pourraient nous aider à améliorer ces interventions déjà très efficaces. »

C’est là que l’expertise d’ImmuneWatch entre en jeu. « Notre plateforme in silico est conçue pour aider les développeurs de vaccins à choisir les bons candidats vaccins », explique Sander Wuyts, PDG d’ImmuneWatch. « Elle repose sur un ensemble d’algorithmes pilotés par l’intelligence artificielle qui exploitent les grandes quantités de données biologiques disponibles, afin de classer par ordre de priorité les candidats qui ont le plus de chances de susciter de bonnes réponses des lymphocytes T. Ce type d’analyse in silico a le potentiel d’éliminer les risques d’échecs associés aux essais cliniques. »

Optimisation des vaccins contre la rage, et plus encore…

Si l’équipe travaille actuellement sur la rage comme preuve de concept, elle est convaincue que sa technologie pourrait s’étendre à d’autres agents pathogènes. Ce projet trouve son origine dans les premiers travaux menés par le LEH sur les modèles de cancer. « En développant et en testant ces essais maintenant, comme nous le faisons pour les cancers, nous devrions être prêts à les déployer lorsqu’un autre pathogène à potentiel pandémique frappera », conclut le professeur Lion.

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